La Fédération canadienne des municipalités annonce une aide de 4,4 M$ pour le projet de biométhanisation sur le territoire de la MRC de RdL
Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER)La Fédération canadienne des municipalités annonce une aide de 4,4 millions de dollars pour le projet de biométhanisation sur le territoire de la MRC de Rivière-du-Loup.
Rivière-du-Loup, le vendredi 16 avril 2010. C’est avec un enthousiasme certain que monsieur Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la Société d’économique mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SÉMER), a reçu aujourd’hui une aide financière totalisant 4,4 M $ de la part de monsieur Basil Stewart, président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et de monsieur Bernard Généreux, député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.
Composé d’un prêt de 4 M $ ainsi que d’une subvention de 400 000 $, cet appui financier est issu du Fond Municipal Vert et servira à mettre en place la collecte à trois voies sur le territoire de la MRC ainsi qu’à implanter des installations de biométhanisation pour le traitement et la valorisation des matières résiduelles organiques au lieu d’enfouissement technique de Rivière-des-Vases à Cacouna. Ce projet louperivien qui nécessitera un investissement total de 14,7 M $, se fera sous la direction de la SÉMER, une société d’économie mixte regroupant, à titre de partenaires, la MRC de Rivière-du-Loup (représentant 11 municipalités rurales de son territoire), la Ville de Rivière-du-Loup et l’entreprise privée Envirogaz.
La future usine de biométhanisation traitera annuellement un volume d’environ 18 000 tonnes métriques de résidus organiques et produira 1,4 million de mètres cubes de biométhane épuré. Selon monsieur Michel Lagacé, « cette quantité de biométhane permettra de remplacer annuellement l’équivalent de 1,4 million de litres de diésel, soit la quantité utilisée par 30 camions et ainsi que de substituer un carburant fossile par un carburant renouvelable ».
Rappelons que la MRC et son comité consultatif de gestion des matières résiduelles, appuyé par Co-Éco, avait réalisé en 2007, grâce au soutien financier de la FCM, une étude de faisabilité sur les différentes avenues de valorisation des matières résiduelles organiques. Cette démarche d’analyse rigoureuse a permis au conseil de la MRC de retenir en 2008 la technologie de digestion anaérobie avec production d’énergie renouvelable, soit le biogaz. La construction d’un système de traitement des matières résiduelles organiques va permettre de poursuivre l’objectif de réduction de 60 % de l’enfouissement de ces matières, comme le préconise le projet de politique québécoise de gestion des matières résiduelles 2010-2015.
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