La MRC de Rivière-du-Loup assume ses responsabilités en matière de sécurité incendie
À la suite de la 1re journée des audiences de la Commission d’enquête publique sur l’incendie de la Résidence du Havre de L’Isle-Verte, la MRC de Rivière-du-Loup tient à préciser qu’elle prend au sérieux ses obligations en matière de sécurité incendie, notamment celles liées à la mise en œuvre du schéma de couverture de risques en matière de sécurité incendie. À ce titre, elle veut rassurer la population à l’effet que les diverses mesures entreprises par les autorités municipales locales et régionales ces dernières années ont déjà permis d’améliorer sensiblement le portrait de la sécurité incendie sur son territoire, bien que le travail n’est pas terminé.
D’une part, en vertu de ce schéma de couverture de risques, la plupart des objectifs et des actions visant l’optimisation de la desserte en incendie sur le territoire de la MRC sont de la responsabilité de chacune des municipalités. Ces actions figurent dans un document adopté par chacune des municipalités que l’on désigne sous le nom de « plan de mise en œuvre ». Les actions locales qu’on y trouve concernent par exemple : la mise en place de mesures d’amélioration de la formation des ressources humaines, le maintien et le renouvellement d’équipements adéquats, le suivi ou la bonification des infrastructures municipales telles que les réseaux d’aqueduc et la réalisation de diverses mesures en matière de prévention. Ces plans de mise en œuvre locaux constituent l’engagement de chaque municipalité à l’atteinte des objectifs du schéma de la MRC.
Par ailleurs, en vertu de ce schéma qui entré en vigueur en 2010, la MRC doit réaliser un certain nombre d’actions qui sont principalement des responsabilités de nature intermunicipale. Parmi ces actions, il y a l’organisation de formations à l’intention du personnel concerné des municipalités locales. Ce sont ces dernières qui déterminent les ressources qu’elles doivent former et qui en assument les coûts.
Dans ce dossier, la MRC a été très active et, dès 2004, soit 6 ans avant l’entrée en vigueur du schéma, elle a conclu des ententes intermunicipales avec les municipalités de son territoire pour les appuyer dans ce processus d’amélioration continu. La MRC est d’ailleurs reconnue par l’École nationale des pompiers du Québec à titre de gestionnaire de formation et son implication a permis de décerner plusieurs dizaines de diplômes de Pompier 1 et de nombreuses autres certifications spécialisées telles que : opérateur d’autopompe, désincarcération et officier non urbain.
D’autres actions prévues au schéma de couverture de risques relèvent de la MRC, dont l’amélioration des processus et des installations de communication entre les services d’urgence en vertu d’une autre entente intermunicipale dont elle a pris l’initiative. À cet égard, un réseau de communication a été mis en place sur une large partie du territoire et sera complété au cours des prochains mois.
En plus de ces 2 ententes intermunicipales, la MRC s’est montrée particulièrement à l’écoute des municipalités qui ont exprimé le besoin d’être accompagnées pour atteindre les objectifs du schéma et remplir leurs propres obligations en matière de sécurité incendie. Ainsi, elle a mis sur pied un service de prévention pour 8 municipalités de son territoire depuis 2011 et, depuis 2014, elle supporte le regroupement de 5 services incendie locaux couvant 6 municipalités afin de bonifier l’organisation et la gestion de ces services, notamment par le déploiement de l’entraide automatique. Ces 2 mandats, qui relèvent d’abord d’une compétence locale, sont réalisés par 2 ressources à temps complet embauchées par la MRC et qui sont mises à la disposition des municipalités qui ont adhéré volontairement aux ententes de service.