Puits privés et eau potable
Note
La MRC de Rivière-du-Loup rappelle aux propriétaires de puits privés qu’il est important de procéder à l’analyse préventive de l’eau de leur puits sur une base régulière pour s’assurer que cette dernière soit propre à la consommation.
Des échantillonnages d’eau et des analyses ont été effectués dans plusieurs municipalités de la région dans le cadre des projets d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du Québec (PACES), une initiative du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Ces derniers ont notamment révélé qu’une concentration plus élevée de puits privés, qui contiennent de l’arsenic et du manganèse à des niveaux dépassant les normes en vigueur, se trouve sur les territoires des municipalités de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de Cacouna, de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de la ville de Rivière-du-Loup.
De plus, plus de la moitié des puits testés sur le territoire de la MRC de Rivière-du-Loup ont révélé la présence d’E. coli ou de bactéries entérocoques.
La MRC de Rivière-du-Loup sensibilise ainsi la population à l’importance de faire analyser l’eau de leur puits à des intervalles réguliers. Il est de la responsabilité des propriétaires d’effectuer les tests.
Même si l’eau apparait limpide, inodore et qu’elle a bon goût, elle peut contenir des substances indésirables. Le seul moyen de vérifier que l’eau est propre à la consommation est de la faire analyser.
Les experts suggèrent de faire tester son puits une fois au printemps et à l’automne pour l’analyse microbiologique (bactéries, virus, coliformes) et une fois pendant la période d’utilisation d’un puits pour l’analyse physico-chimique (fer, chlorure, arsenic, manganèse, etc.).
Des ressources disponibles pour vous!
Si vous avez des questions en lien avec l’analyse de l’eau de votre puits, plusieurs ressources se trouvent à votre disposition :
- Pour des questions générales, contactez la MRC de Rivière-du-Loup à eaupotable@mrcrdl.quebec ou par téléphone au 418-867-2485 #328. Tous les messages laissés sur la boîte vocale seront répondus dans les 48h.
- Pour plus d’information sur comment procéder à l’analyse de votre eau, consultez le site Mon eau Mon puits Ma santé.
- Pour accéder à la liste des laboratoires accrédités offrant l’analyse de l’eau potable, rendez-vous sur le site du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec.
L’organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR) a été mobilisé pour accompagner les municipalités de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de Cacouna et la ville de Rivière-du-Loup. Il accompagnera les citoyens dans le processus menant à l’analyse de l’eau de leur puits, l’interprétation des résultats et pour les mesures correctrices à mettre en place, grâce au programme Mon eau Mon puits ma Santé qui sera lancé dans ces municipalités.
Foire aux questions
Lorsque l’on est propriétaire d’un puits privé, nous avons la responsabilité de nous assurer de la qualité de notre eau. Le seul moyen de vérifier que l’eau est propre à la consommation est de la faire analyser.
Les experts suggèrent de faire tester son puits une fois au printemps et à l’automne pour l’analyse microbiologique (bactéries, virus, coliformes) et une fois dans la vie utile du puits pour l’analyse physico-chimique (fer, chlorure, arsenic, manganèse, etc.).
Tous les propriétaires de puits ont la responsabilité de s’assurer de la qualité de leur eau et le seul moyen de le faire est de la faire analyser sur une base régulière.
Bien que l’on retrouve une concentration plus élevée de puits privés, qui contiennent de l’arsenic et du manganèse à des niveaux dépassant les normes en vigueur, sur les territoires des municipalités de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de Cacouna, de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de la ville de Rivière-du-Loup, tous les propriétaires de puits devraient analyser leur eau de façon périodique.
Les experts suggèrent de faire tester son puits une fois au printemps et à l’automne pour l’analyse microbiologique (bactéries, virus, coliformes) et une fois dans la vie utile du puits pour l’analyse physico-chimique (fer, chlorure, arsenic, manganèse, etc.).
Environ une trentaine de puits individuels contenait la présence d’arsenic et de manganèse, à des niveaux dépassant les normes en vigueur, sur les territoires des municipalités de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, de Cacouna, de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de la ville de Rivière-du-Loup. Plus de la moitié des puits testés ont également révélé la présence de E.Coli ou de bactéries entérocoques.
Cela démontre l’importance de faire analyser l’eau de nos puits chaque année!
Il est de la responsabilité des propriétaires de puits privés d’effectuer les tests d’analyse de l’eau et cela devrait être effectué à des intervalles réguliers.
Les campagnes d’échantillonnages réalisées dans le cadre des projets d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines du Québec (PACES), ont été mise sur pied par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
La participation des citoyens était volontaire. Les échantillonnages ont ensuite fait l’objet d’analyses en laboratoires, coordonnées par des établissements de recherche universitaire, dont l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Les propriétaires dont les tests ont révélé la présence de contaminants ont été contactés et accompagnés dans les actions à entreprendre pour remédier au problème de qualité de leur eau.
Les experts suggèrent de faire tester son puits une fois au printemps et à l’automne pour l’analyse microbiologique (bactéries, virus, coliformes) et une fois pendant la période d’utilisation d’un puits pour l’analyse physico-chimique (fer, chlorure, arsenic, manganèse, etc.).
Consommer de l’eau contenant des quantités d’arsenic ou de manganèse dépassant les normes en vigueur peut comporter des risques pour la santé selon les experts.
Arsenic : Même en petite quantité, l’arsenic peut avoir des effets néfastes sur la santé humaine. En effet, une personne exposée à l’arsenic pendant plusieurs années a plus de risques de souffrir de problèmes cutanés et cardiovasculaires ainsi que de certains types de cancers. Les femmes enceintes et les enfants seraient sensibles compte tenu des effets possibles de l’arsenic sur le développement de l’enfant.
Manganèse : En petite quantité, le manganèse est nécessaire aux humains. Cependant, en concentration trop élevée, il pourrait avoir des effets sur le développement neurologique de l’enfant. Les nourrissons alimentés au biberon seraient particulièrement sensibles aux effets du manganèse.
Source : L’eau de mon puits - Gouvernement du Québec
E. coli : L’eau contaminée peut contenir des microbes (bactéries, virus ou parasites) qui peuvent causer des problèmes de santé. L’eau contaminée par des microorganismes peut notamment causer une gastro-entérite, dont les symptômes sont :
- diarrhée;
- crampes abdominales;
- nausées;
- vomissements.
Source : Contamination de l’eau potable d’un réseau de distribution - Gouvernement du Québec
L’arsenic et le manganèse sont des éléments naturellement présents dans le sol et dans les roches qui peuvent se dissoudre dans les eaux souterraines et les contaminer. Ce sont des substances qui se retrouvent à de nombreux endroits sur le territoire québécois.
L’arsenic s’infiltre naturellement dans l’eau souterraine lorsque certaines roches se dissolvent au fil des années. Une situation relativement fréquente au Bas-Saint-Laurent.
Le manganèse est pour sa part très abondant dans les eaux souterraines au Québec. Notre région ne fait donc pas exception.
Finalement, l’E. Coli peut facilement pénétrer dans les nappes phréatiques lors de fortes précipitations. Un puits mal construit ou mal entretenu peut également accroître les risques de contamination.
Notions d’hydrogéologie :
Les dépassements des normes sur la qualité des eaux souterraines pour ce qui est des métaux seraient en partie attribuables au fait que l’on puise de l’eau plus « vieille » au niveau de la plaine côtière. En effet, une grande partie des eaux pompées à partir de puits artésiens privés sur la côte provient de zones de recharge (c.-à-d. les portes d’entrée vers nos réservoirs d’eaux souterraines) principalement situées dans les hauts plateaux appalachiens. Ainsi, l’eau consommée sur la côte a longtemps voyagé dans notre sous-sol et risque d’avoir eu le temps de se charger en métaux naturellement présents dans le socle rocheux. Toutefois, il se peut que des eaux plus jeunes (moins contaminée) soient également présentes dans ces secteurs, notamment dus à la présence de monadnocks qui agiraient comme zone de recharge locale. Ce faisant, le seul moyen de vérifier que l’eau de son puits est propre à la consommation est donc de la faire analyser.
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs recommande de faire analyser votre eau par un laboratoire accrédité. La liste des laboratoires accrédités offrant l’analyse de l’eau potable est disponible sur le site du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec.
Différents purificateurs d’eau offerts sur le marché peuvent être efficaces pour réduire la concentration de la ou des substances qui contaminent l’eau de votre puits.
Vous trouverez plus de détails sur les purificateurs qui peuvent être installés ici : L’eau de mon puits - Pour ma santé et celle de mes proches, je la fais tester!
Il existe plusieurs options accessibles pour se procurer et installer un purificateur d’eau qui permettra d’assurer la qualité de l’eau de son puits. Nous vous suggérons de faire appel à un spécialiste en eau potable domestique : Purificateur d’eau : prendre la bonne décision
Non, la situation ne touche pas le réseau municipal.
Non, la situation n’est pas préoccupante à court terme.
Si vous êtes un propriétaire de puits, il est cependant important de faire analyser votre eau de façon périodique pour éviter de consommer une eau de mauvaise qualité pendant une longue période. Si vous n’avez pas testé votre puits dernièrement, c’est une bonne première étape.
En cas de contamination à l’E. Coli, vous pouvez suivre les consignes entourant les avis d’ébullition d’eau.
Pour l’arsenic ou le manganèse, vous devriez cependant éviter de bouillir votre eau et utiliser une autre source d’eau pour :
- boire;
- préparer les boissons;
- préparer les biberons et les aliments pour bébés;
- préparer les aliments;
- cuire les aliments dans l’eau.
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